
Composition en vert, 1954
made in 1954
Lot offered for sale by BYDealers, Montréal at the auction event "Post-War & Contemporary Art - 11 to 29 May, 2022" held on Sun, May 29, 2022.
Lot 26
Lot 26
Estimate: CAD $40,000 - $60,000
Realised: CAD $66,000
Realised: CAD $66,000
Lot description - from the online catalogue*
Techniques/Medium
Huile sur panneau / Oil on panel
Dimensions
101,6 x 76,2 cm / 40 x 30 in
Signatures
signée et datée au bas à droite; signée et titrée au dos / signed and dated lower right; signed and titled verso
Provenances
Kaspar Gallery, Toronto
The Drabinsky Gallery, Toronto
Collection particulière / Private collection, Toronto
Bibliographie/Literature
LANDRY, Pierre (avec la collaboration de Francine COUTURE et de François-Marc GAGNON). Mousseau, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal et Éditions du Méridien, 1996. Œuvre listée à la page 145 (cat. no 125). / Work listed on page 145 (cat. no. 125).
Exposition/Exhibition
Mousseau, Musée d’art contemporain de Montréal, du 31 janvier au 27 avril 1997
Le tableau Composition en vert (1954) s’inscrit dans une production picturale axée sur les notions d’espace, de lumière et de couleur que Mousseau maintiendra tout au long de sa carrière artistique, et ce, toutes disciplines confondues. Ainsi, on retrouve dans cette huile sur panneau la même dimension architecturale et chromatique que certaines structures en fibre de verre et en résine colorée réalisées au cours de la même période. Selon Pierre Landry, conservateur de la rétrospective Mousseau au Musée d’art contemporain de Montréal, où l’œuvre a été exposée en 1997, « ce va-et-vient entre la pure recherche plastique et son application à un domaine élargi témoigne d’une ouverture et d’une absence de conformisme non sans rapport avec l’esprit du groupe automatiste », dont Mousseau est le plus jeune membre. La recherche de la lumière devient dès lors un leitmotiv dans la pratique picturale de l’artiste, comme l’atteste le présent tableau.
Ici, on reconnaît d’emblée la signature plastique de Mousseau au milieu des années 1950. Dans Composition en vert, elle prend la forme d’une structure en arche surmontée de formes circulaires qui enjambe l’espace pictural. Les plans chromatiques se superposent tout en conservant des contours adoucis et vibrants. En périphérie, les zones d’ombre aux pigments verts et noirs créent une certaine profondeur de champ que les éclaircies jaunes, ivoire et crème amplifient dans la partie supérieure du tableau. L’effet est particulièrement apaisant et invite à la contemplation, voire à un moment de détente, typique de cette production. Le traitement estompé des plans colorés se distingue d’ailleurs de la facture strictement géométrique qui apparaît à la même époque chez les tenants du mouvement plasticien. La présence de contours adoucis est aussi frappante dans une série de tableaux que son ami et acolyte Fernand Leduc produit à pareille date, avant de se tourner résolument vers l’esthétique hard-edge.
En 1954, Jean-Paul Mousseau participe à la mythique exposition La matière chante, organisée par Claude Gauvreau à la Galerie Antoine, à Montréal. L’artiste y expose, aux côtés des œuvres de Paul-Émile Borduas, de Pierre Gauvreau, de Jean Paul Riopelle, de Fernand Leduc et de Rita Letendre, des gouaches exécutées en 1951.
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The painting Composition en vert (1954) figures in a pictorial production focused on notions of space, light, and colour that Mousseau sustained, in all disciplines, throughout his long art career. Thus, this oil on panel has the same architectural and chromatic characteristics as some of the fibreglass and colour-resin works of the same period. According to Pierre Landry, who curated the Mousseau retrospective at the Musée d’art contemporain de Montréal, where the painting was shown in 1997, "This back and forth between pure formal research and its application in a broader field testifies to an openness and independence from conventions that echo the spirit of the Automatist group," of which Mousseau was the youngest member. The search for light thus becomes a leitmotif in his pictorial practice, as demonstrated in this painting.
Mousseau’s signature style from the 1950s is immediately recognizable in Composition en vert, taking the form of an arch-like structure topped by circular shapes that straddle the pictorial space. The chromatic planes overlap each other while preserving their soft and vibrant contours. On either side, dark-green and black areas create a depth of field effect that is highlighted by the thinner yellow, ivory, and cream-coloured shapes in the upper portion of the canvas. The effect is particularly soothing and conducive to contemplation, even relaxation, which is typical of this body of work. The blurred treatment of the coloured planes contrasts with the strictly geometric approach manifest in the contemporaneous work of members of the Plasticiens movement. The softened edges are also striking in a series of paintings produced at the same time by his friend and follower Fernand Leduc, who ultimately turned toward a hard-edge aesthetic.
In 1954, Jean-Paul Mousseau took part in the legendary exhibition La matière chante, organized by Claude Gauvreau at the Galerie Antoine in Montréal. Alongside artists such as Paul-Émile Borduas, Pierre Gauvreau, Jean Paul Riopelle, Fernand Leduc, and Rita Letendre, Mousseau presented gouache paintings that he had produced in 1951.
Most realised prices include the Buyer's Premium of 18-25%, but not the HST/GST Tax.
(*) Text and/or Image might be subject matter of Copyright. Check with BYDealers auction house for permission to use.
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