
Terrible douceur, 1963-1964
70 cms x 50 cms (27.56 ins x 19.69 ins)
Signée et datée au milieu à droite / signed and dated middle right
Lot offered for sale by BYDealers, Montréal at the auction event "BYDealers - Historical and Post-War Canadian Art" held on Sun, Nov 22, 2020.
Lot 33
Lot 33
Estimate: CAD $50,000 - $60,000
Realised: CAD $54,000
Realised: CAD $54,000
Lot description - from the online catalogue*
Provenance:
Canadian Fine Arts Gallery, Toronto
Collection particulière / Private collection, Toronto
Literature:
FARRELL WARD, Lorna et Luke ROMBOUT (dir.). Jacques Hurtubise: An Exhibition / Jacques Hurtubise: une exposition, Vancouver, Vancouver Art Gallery, 1981, 48 p.
GRAHAM, Mayo (dir.). Jacques Hurtubise: image par image, Montréal, Musée des beaux arts de Montréal, 1998.
SHEE, Mary Venner. Jacques Hurtubise. Recent Works / Œuvres récentes, Long Beach, The Art Museum and Galleries, California State University, 1981.
Notes:
Après avoir obtenu la bourse Max-Beckmann en 1960, Jacques Hurtubise part étudier un an à New York, où il trouve de nouvelles sources d’inspiration, notamment dans les œuvres de Kasimir Malevitch, de Jackson Pollock et de Willem de Kooning – œuvres où se mêlent un formalisme et une gestualité qui, par la suite, seront omniprésents dans les travaux de l’artiste. Exécutée dans la mouvance de l’expressionnisme abstrait, Terrible douceur se distingue par sa palette minimaliste, précurseur des hauts contrastes qui domineront pendant 10 ans, et par la répétition systématique d’un motif qui mènera à une période plasticienne au milieu des années 1960. L’espace pictural est ici sectionné; les deux masses angulaires qui s’emboutissent sont soulignées par des traits énergiques au fusain. Des zigzags et des pointes aiguës font migrer la composition le long d’une diagonale, laquelle se retrouvera au premier plan des peintures modulaires en 1977. Plaquée sur un fond laiteux, la composition dramatique semble flotter en équilibre dans une lumière diffuse rappelant le titre accrocheur, celui d’une Terrible douceur. Avec sa composition épurée et ses dimensions significatives, le présent tableau s’inscrit résolument dans la série Il y eut un…, dont la célèbre toile Il y eut un blanc (1963, 179 x 126,8 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec) pare aujourd’hui le bureau du premier ministre du Québec, François Legault. On pense également à Diagonale anonyme (1963, 147 x 146,7 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec) pour son coloris identique – blanc, noir et rouge – et sa géométrisation radicale. Terrible douceur a fait partie de l’exposition du 81e Salon annuel du printemps, présentée au Musée des beaux-arts de Montréal du 7 avril au 3 mai 1964. (Annie Lafleur)
//
In 1960, Jacques Hurtubise was awarded the Max Beckmann scholarship and went to study in New York for one year. He found many new sources of inspiration there, notably in the work of Malevitch, Pollock, and De Kooning, whose blend of formalism and gesturality would become ubiquitous in his own work. Executed in Abstract Expressionist style, Terrible douceur stands out for its minimalist palette—a precursor to the strong contrasts that would dominate his work over the next decade—and for the more systematic repetition of a pattern that led him to his Plasticien period of the mid-1960s. Here, the pictorial space is sectioned off into two juxtaposed and superimposed coloured masses that are underlined in energetic streaks of charcoal. The zigzags and sharp angles form a diagonal, an element that would be at the forefront of his modular paintings in 1977. Flattened against a milky background, the dramatic composition seems to float in equilibrium in a diffuse light that suggests the haunting ambivalence of its title, Terrible douceur. With its frugal composition and imposing dimensions, this canvas is fully in line with the “Il y eut un…” series, of which the renowned Il y eut un blanc (1963, 70 ½ x 50 in) currently adorns the office of the premier of Quebec, François Legault. One also thinks of Diagonale anomyme (1963, 58 x 57 ¾ in, collection of the Musée national des beaux-arts du Québec), due to its identical coloration—white, black, red—and radical geometry. Terrible douceur was in the 81st Annual Spring Exhibition at the Montreal Museum of Fine Arts, April 7 to May 3, 1964. (Trad.: Ron Ross)
Canadian Fine Arts Gallery, Toronto
Collection particulière / Private collection, Toronto
Literature:
FARRELL WARD, Lorna et Luke ROMBOUT (dir.). Jacques Hurtubise: An Exhibition / Jacques Hurtubise: une exposition, Vancouver, Vancouver Art Gallery, 1981, 48 p.
GRAHAM, Mayo (dir.). Jacques Hurtubise: image par image, Montréal, Musée des beaux arts de Montréal, 1998.
SHEE, Mary Venner. Jacques Hurtubise. Recent Works / Œuvres récentes, Long Beach, The Art Museum and Galleries, California State University, 1981.
Notes:
Après avoir obtenu la bourse Max-Beckmann en 1960, Jacques Hurtubise part étudier un an à New York, où il trouve de nouvelles sources d’inspiration, notamment dans les œuvres de Kasimir Malevitch, de Jackson Pollock et de Willem de Kooning – œuvres où se mêlent un formalisme et une gestualité qui, par la suite, seront omniprésents dans les travaux de l’artiste. Exécutée dans la mouvance de l’expressionnisme abstrait, Terrible douceur se distingue par sa palette minimaliste, précurseur des hauts contrastes qui domineront pendant 10 ans, et par la répétition systématique d’un motif qui mènera à une période plasticienne au milieu des années 1960. L’espace pictural est ici sectionné; les deux masses angulaires qui s’emboutissent sont soulignées par des traits énergiques au fusain. Des zigzags et des pointes aiguës font migrer la composition le long d’une diagonale, laquelle se retrouvera au premier plan des peintures modulaires en 1977. Plaquée sur un fond laiteux, la composition dramatique semble flotter en équilibre dans une lumière diffuse rappelant le titre accrocheur, celui d’une Terrible douceur. Avec sa composition épurée et ses dimensions significatives, le présent tableau s’inscrit résolument dans la série Il y eut un…, dont la célèbre toile Il y eut un blanc (1963, 179 x 126,8 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec) pare aujourd’hui le bureau du premier ministre du Québec, François Legault. On pense également à Diagonale anonyme (1963, 147 x 146,7 cm, collection du Musée national des beaux-arts du Québec) pour son coloris identique – blanc, noir et rouge – et sa géométrisation radicale. Terrible douceur a fait partie de l’exposition du 81e Salon annuel du printemps, présentée au Musée des beaux-arts de Montréal du 7 avril au 3 mai 1964. (Annie Lafleur)
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In 1960, Jacques Hurtubise was awarded the Max Beckmann scholarship and went to study in New York for one year. He found many new sources of inspiration there, notably in the work of Malevitch, Pollock, and De Kooning, whose blend of formalism and gesturality would become ubiquitous in his own work. Executed in Abstract Expressionist style, Terrible douceur stands out for its minimalist palette—a precursor to the strong contrasts that would dominate his work over the next decade—and for the more systematic repetition of a pattern that led him to his Plasticien period of the mid-1960s. Here, the pictorial space is sectioned off into two juxtaposed and superimposed coloured masses that are underlined in energetic streaks of charcoal. The zigzags and sharp angles form a diagonal, an element that would be at the forefront of his modular paintings in 1977. Flattened against a milky background, the dramatic composition seems to float in equilibrium in a diffuse light that suggests the haunting ambivalence of its title, Terrible douceur. With its frugal composition and imposing dimensions, this canvas is fully in line with the “Il y eut un…” series, of which the renowned Il y eut un blanc (1963, 70 ½ x 50 in) currently adorns the office of the premier of Quebec, François Legault. One also thinks of Diagonale anomyme (1963, 58 x 57 ¾ in, collection of the Musée national des beaux-arts du Québec), due to its identical coloration—white, black, red—and radical geometry. Terrible douceur was in the 81st Annual Spring Exhibition at the Montreal Museum of Fine Arts, April 7 to May 3, 1964. (Trad.: Ron Ross)
Most realised prices include the Buyer's Premium of 18-25%, but not the HST/GST Tax.
(*) Text and/or Image might be subject matter of Copyright. Check with BYDealers auction house for permission to use.
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