Épilogue, 1999

Techniques/Medium

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Acrylique et encre sur toile / Acrylic and ink on canvas

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Dimensions

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163 x 117 cm / 64 x 46 in

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Signatures

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signée, datée et titrée au dos / signed, dated and titled on verso

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Provenances

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Collection Robert Poulin, Montréal

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Galerie Jean-Claude Rochefort, Montréal

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Bibliographie/Literature

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BEAUPRÉ, Marie-Ève, et Roald NASGAARD. François Lacasse : Les déversements / François Lacasse: Outpourings, Joliette, Musée d’art de Joliette, 2011.

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LUSSIER, Réal, et Jean-Émile VERDIER. François Lacasse : Peintures 1992-2002, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 2002.

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Depuis l’obtention de sa maîtrise en 1992, François Lacasse se consacre à une pratique picturale qui se distingue par sa rigueur et sa réinvention constante. Ses compositions, dont se dégage tantôt une impression d’élan, tantôt une douce fluidité, témoignent de l’attrait durable de la peinture et des possibilités matérielles et intellectuelles qu’elle recèle. Lacasse demeure fermement attaché à ses techniques de prédilection, essentiellement imprévisibles, qui consistent à verser et laisser ruisseler de l’acrylique dilué de manière à produire divers degrés de transparence. Bien que sa verticalité et son effet d’encre dispersée rappellent les séries Prémisse et seuil réalisées l’année précédente, le tableau Épilogue (1999) arbore une palette un peu plus étendue. L’ajout de formes vaguement organiques semblables au cambium vasculaire d’un tronc d’arbre annonce les textures géologiques et les finitions de bois massif qui caractérisent ses œuvres du début des années 2000. Avec un programme d’exposition étonnamment cohérent, Lacasse montre depuis longtemps la valeur de l’expérimentation cumulative. Dans des œuvres à la construction soignée, il évoque l’histoire de la peinture, brouille la distinction entre le fond et la forme, joue avec les limites de la perception visuelle et frôle la frontière entre représentation et suggestion.

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Lacasse a eu droit à des expositions rétrospectives au Musée d’art contemporain de Montréal (2002) et au Musée d’art de Joliette (2009). Son nom est aujourd’hui incontournable dans le discours sur l’abstraction au Canada. Né à Rawdon en 1958, il est maintenant établi à Montréal.

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Since completing his master’s degree in 1992, François Lacasse has devoted himself to a painting practice notable for its rigour and unremitting reinvention. His compositions, at times imbued with a sense of momentum and at others emanating calm in their gentle fluidity, are a testament to the enduring appeal of painting and its material and intellectual possibilities. He has remained steadfastly committed to his chosen, inherently unpredictable techniques of pouring and dripping diluted acrylic to produce varying degrees of transparency. Although it is similar to works in the previous year’s Prémisse and Seuil series in its verticality and impression of ink dispersing, Épilogue (1999) has a subtly expanded colour palette. The addition of vaguely organic forms that recall the vascular cambium in tree trunks anticipates the geologic textures and hardwood finishes that would characterize his work in the early 2000s. With a strikingly consistent exhibition program, Lacasse has long made manifest the value of cumulative experimentation. His carefully constructed works engage the history of the medium—blurring the demarcations of figure and ground, manoeuvring within the limits of ocular perception, and toeing the line between representation and suggestion.

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Lacasse has had retrospective exhibitions at the Musée d’art contemporain de Montréal (2002) and the Musée d’art de Joliette (2009) and has established himself as an undeniable contributor to the discourse on abstraction in Canada. Born in Rawdon in 1958, he is based in Montréal. (Maria O'Brien)